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Sur les pas de Bernard Poitout

  • Lois DMF
  • 7 mars 2017
  • 3 min de lecture

Bernard Poitout et féru d'archéologie, cet ancien agriculteur adepte de la prospection pédestre de surface arpente des kilomètres de parcelles, champs et autres en quête d'artefacts archéologiques. Tout cela sans détecteur de métaux pour lequel, il est contre...

... Bernard s'insurge même que les sites de son secteur sont pillés avec les poëles à frire !

Dans son édition du 06/03/2017, L'YONNE REPUBLICAINE lui consacre un article :


"Depuis ses 8 ans, Bernard Poitout, féru d’archéologie, regarde le sol et trouve silex du néolithique, pointes de flèche, tessons de poterie, monnaies romaines…


Il y en a qui marchent le nez en l'air. Ce n'est pas le cas de Bernard Poitout. Installé à Noyers-sur-Serein, ce marcheur invétéré ne regarde jamais devant lui, mais toujours au sol. « C'est pour ça qu'il a aujourd'hui le dos bombé », plaisante Marie-Odile, sa femme.


Une habitude qu'il a depuis l'âge de 8 ans. Bernard est passionné d'archéologie depuis son plus jeune âge. « Je suivais l'abbé Duchatel, qui m'a traîné dans ses recherches jusqu'à l'adolescence. » Il attrape ainsi le virus et il a fait de la prospection pédestre de surface sa grande spécialité.


Agrafe de manteau


Son coup d'œil s'est aiguisé au fil du temps. Devenant presque un art de vivre. Plusieurs fois par semaine, cet ancien agriculteur « va faire la plaine », comme il dit. « Ça me fait marcher et ça me maintient en forme. » Il arpente les champs, les chemins, les bords des routes et il ramasse tout ce qui passe. Rien ne lui échappe, même au volant de son tracteur. Silex du néolithique, pointes de flèche, tessons de poterie, monnaies romaines… Sa période de prédilection va du paléolithique inférieur au début de l'époque mérovingienne. « Les gens ne font pas attention. Quand ils se mettent à regarder, ils se focalisent sur un objet qu'ils voudraient trouver et ils passent à côté du reste. »


Pièces données au musée d'Avallon


Bernard Poitout n'a pas de détecteur de métaux. D'ailleurs, il est contre. Il ne gratte pas, tout se fait au coup d'œil. « Aujourd'hui, tous les sites du secteur sont pillés avec les poêles à frire », s'insurge le marcheur.


Il y a quelques jours, il a trouvé une fibule, une agrafe de manteau, datant de -450 avant J.-C. et plantée dans le goudron sur la route entre Annay et Puits-de-Bon.


« On allait chez des amis à pied et je l'ai trouvée sur la route. Elle a dû être sortie d'un champ dans les roues d'un tracteur. » La grande majorité des gens serait passée à côté. Lui ne l'a pas loupée. Cette petite pièce de bronze sera répertoriée, étudiée et donnée au musée d'Avallon, comme toutes les pièces qu'il trouve. Bernard fait les choses avec une rigueur scientifique et a une autorisation du Service régional d'archéologie pour ses recherches.


Depuis l'âge de 20 ans, il a participé à des dizaines de fouilles, au départ avec Claude Mordant, responsable du service archéologie, et depuis quelques années avec Pierre Nouvel, professeur à l'université de Besançon. Plusieurs étudiants d'archéologie bourguignons ont pris pendant des années leurs quartiers d'été à Puits-de-Bon, dans l'ancienne école.


« Grâce à cette passion, j'ai pu faire des rencontres très intéressantes et m'ouvrir culturellement. »


Il ne s'est pas arrêté entre la Cure et l'Armançon pour nourrir sa passion. À chacune de ses vacances, Bernard Poitout a parcouru toute l'Europe et le Moyen-Orient pour découvrir des ruines et des musées. Des voyages qu'il a toujours faits en voiture et qui l'ont conduit jusqu'à Alep (Syrie) ou en Jordanie."


En conclusion, quel intérêt à s'intéresser à l'histoire et à l'archéologie en utilisant un détecteur de métaux au risque de se mettre hors-la-loi avec des sanctions pénales à la clé ? Quel intérêt de stocker ses trouvailles sans les déclarer (si ce n'est à des fins personnelles) ?


Moralité : On peut faire de l'archéologie en proposant ses bras, son intérêt et ses services en participant partout en France à des chantiers archéologiques, on peut faire de la prospection pédestre avec une rigueur scientifique après avoir effectué quelques chantiers archéologiques et après avoir obtenu une autorisation de prospection pédestre à vue près le Service régional de l'Archéologie. On pourra ainsi déclarer normalement ses trouvailles et les confier à un musée local à l'issue... Alors à quoi bon avoir un détecteur de métaux si ce n'est l'usage réglementé dans un cadre uniquement professionnel ?


LoisDMF


Source : http://www.lyonne.fr/noyers/2017/03/06/le-passionne-darcheologie-base-a-noyers-arpente-les-champs-les-chemins-les-bords-des-routes_12309341.html




 
 
 

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