Durdat-Larequille (03) : Thomas, Chercheur de trésors... (et Chercheur d'ennuis ?)

Thomas ne serait donc pas un pilleur comme beaucoup d'autres. C'est plutôt un "fouilleur" qui sillonne la France et d'autres pays européens. Le plus important : "Il va là où lui dicte l'Histoire d'aller". Et il déniche des vieilles pièces de monnaie datées de 2000 ans ou plus, des hallebardes etc. Bien qu'il ne commercialise pas ce qu'il trouve, il fait des recherches avec détecteur de métaux intéressant donc l'histoire et l'archéologie (sans autorisation préfectorale, c'est une contravention de 5e classe - 1500 euros). Thomas est donc soumis à la législation en vigueur et peut être poursuivi encore pour "exécution de fouilles clandestines sans autorisation". C'est un délit pénal (amende délictuelle).

Si Thomas s'ignore en tant que clandestin du détecteur de métaux, Thomas par ses aveux et par le succès de cet article s'intéresse aussi au Militaria ; avant de fouiller, il doit recevoir des autorisations (entendons celles seulement des propriétaires des terrains et ce afin de ne pas être accusé de vol).

Aux intentions bien délictuelles, Thomas travaille ses campagnes futures de fouilles avec des photographies aériennes. Mais que cherche Thomas ? Il fouille à plusieurs profondeurs avec différents détecteurs, il fait de la détection semi-aquatique, il participe quelques fois à des rallyes détection "bon enfant" donc (recherche de jetons en surface, sans creuser les sols, cela va de soi). Et il recherche des trésors chez des particuliers en sondant de fond en comble (toujours sans autorisation administrative).

Rappelons que les trésors intéressent forcément l'Histoire ou l'Archéologie.

En conclusion, si Thomas n'est pas un pilleur, c'est qu'il s'ignore l'être et aux yeux de la loi ; il est en infraction avec la loi patrimoine. Nul doute que Thomas fera au minimum l'objet d'un rappel à la loi ou d'une convocation auprès du service concerné pour se justifier. Il nous en dira certainement plus dans un prochain article que lui réservera la presse locale.

LoisDMF