Bretagne : deux retraités pilleurs d'épaves archéologiques interpellés au large de l'île de
- RTL (05 novembre 2015)
- 8 oct. 2015
- 2 min de lecture

Les deux retraités sont connus pour être des plongeurs confirmés, adeptes d'excursions subaquatiques en mer d'Iroise. Plus de 140 objets ont été retrouvés à leur domicile.
Deux retraités ont été interpellés mardi 3 novembre dans le cadre d'une enquête portant sur le pillage archéologique d'épaves sous-marines au large de l'île de Sein (Finistère), a-t-on appris mercredi auprès des douanes. Un total de 144 objets, issus du pillage au cours des 30 dernières années de nombreuses épaves des alentours de l'île de Sein, ont été retrouvés au domicile des deux retraités, âgés de 61 et 52 ans, a indiqué à l'AFP le service des douanes. Placés en garde à vue mardi à Quimper, avant d'être libérés mercredi, les mis en cause ont reconnu que la majorité des objets saisis provenaient d'épaves de bateaux des XIXe et XXe siècles ayant coulé aux abords du Raz de Sein. Le Service national de douane judiciaire (SNDJ) de Nantes, saisi de l'enquête préliminaire, a notamment saisi une cloche de bateau, un transmetteur d'ordre entre le pont et la machine appelé chadburn, un sextant, une lampe à cardan, du plomb de sonde et des hublots.
Ils encourent jusqu'à sept ans de prison
Certains de ces objets pourraient provenir du Séduisant, un vaisseau qui avait coulé en 1796 au large de l'île de Sein, selon le parquet de Quimper, qui a précisé que les objets allaient être expertisés afin d'en connaître la provenance exacte, ainsi que la valeur. Les deux individus avaient déjà fait l'objet de perquisitions par la gendarmerie maritime il y a 15 ans, lesquelles s'étaient avérées infructueuses, ont précisé les douanes. Au titre du code du patrimoine, le statut des biens culturels maritimes impose de déclarer toute découverte d'épaves, de ne pas y porter atteinte et de ne rien prélever sur celles-ci, ont rappelé les douanes. Les deux retraités, des plongeurs confirmés, adeptes d'excursions subaquatiques en mer d'Iroise, encourent une peine d'emprisonnement de sept ans, a indiqué le parquet de Quimper.
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